Yogi et Guerrier : des éthiques jumelles ? révélations des textes anciens
Table des matières
Les yogis guerriers du Rāmāyaṇa
Les deux épopées majeures, le Rāmāyaṇa (composé entre le 5ᵉ et le 2ᵉ siècle avant notre ère) et le Mahābhārata (du 4ᵉ siècle avant notre ère au 4ᵉ siècle de notre ère), ainsi que les Purāṇas (écrits entre le 3ᵉ et le 15ᵉ siècle après J.-C.), regorgent de figures héroïques intégrant des pratiques yogiques dans leur quotidien : ascèse physique, méditation, maîtrise de soi. Même si le terme “yoga” n’est pas toujours explicitement mentionné, notamment dans le Rāmāyaṇa. Ces récits mettent en lumière des héros guerriers dont les actions et comportements reflètent les principes fondamentaux du yoga, notamment les principes éthiques. Explorons quelques-uns de ces récits de yogis guerriers, en commençant par le Rāmāyaṇa.”
Rāma : le maître des yama
Rāma, héros principal du Rāmāyaṇa, incarne la maîtrise de soi et le renoncement. Selon la tradition hindoue, il est une incarnation (avatāra) du dieu Vishnu, descendue sur terre pour restaurer le dharma (l’ordre cosmique et moral) et vaincre le démon Rāvaṇa, le redoutable roi de Lanka. Rāma est vénéré comme un modèle de droiture, de courage et de vertu dans la culture hindoue, et ses actions reflètent des principes en harmonie avec les enseignements de Patañjali.
Parmi ses vertus éthiques, on peut souligner son respect des yama (principes de discipline éthique) :
- Satya (ne pas mentir) : Rāma est toujours fidèle à la vérité, qu’il place au-dessus de ses intérêts personnels.
- Asteya (ne pas voler) : Il ne revendique rien qui ne lui appartient pas, y compris le trône qu’il renonce à réclamer après son exil.
- Aparigraha (ne pas convoiter) : Il abandonne sans regret son royaume et accepte sereinement une vie d’ermite dans la forêt.
- Ahimsa (absence de volonté de nuire) : son approche de la violence est guidée par le principe yoguique d’Ahimsa. Rāma ne fait usage de la force que lorsque cela est nécessaire pour protéger le dharma, évitant toute violence inutile ou motivée par la haine.
Durant son exil, Rāma mène une vie austère et disciplinée, renonçant aux plaisirs matériels et adoptant une existence simple. Ce renoncement volontaire incarne le principe de Vairāgya (détachement). Face à la souffrance comme au bonheur, il demeure serein et équilibré, incarnant ainsi l’équanimité, une qualité fondamentale à la fois dans les Yoga Sūtras de Patañjali et dans la Bhagavad-Gītā comme caractéristique d’un véritable yogi.
Médite cette maxime dans ta pensée : Un esprit ferme ne souffre pas que rien n’abatte sa constance ; mais l’homme qui laisse toujours le souffle du trouble agiter son âme est un insensé. Il est malgré lui submergé dans le chagrin, comme un vaisseau battu par le vent.
Le Râmâyana, Traduction par Hippolyte Fauche. Librairie internationale, 1864 (tome 1, p. 4-382).
Vasiṣṭha : Le maître de la discipline spirituelle
L’histoire de Vasiṣṭha montre combien la discipline spirituelle est centrale dans l’idéal héroïque des anciens textes de l’Inde. Ce grand sage, l’un des sept rishis de la mythologie hindoue, apparaît dans le Mahābhārata. Son nom, qui signifie “le meilleur” ou “le plus grand,” souligne son importance. Il est célèbre pour sa confrontation avec le roi et guerrier Vishwamitra, passionné de chasse.
Un jour, Vishwamitra, accompagné de son armée, arriva à l’ermitage de Vasiṣṭha. Le sage menant une vie d’ascétisme, centrée sur la méditation, offrit un somptueux festin au roi et à ses troupes. Intrigué, Vishwamitra questionna Vasiṣṭha sur l’origine de ces richesses. Vasiṣṭha révéla qu’il possédait Nandini, le veau sacré issu de la vache d’abondance Kamadhenu, capable de produire tout type de biens. (Dans la mythologie védique, Kāmadhenu, la reine des vaches, est une déesse miraculeuse capable d’exaucer tous les souhaits de celui qui la possède.)
Vishwamitra, voyant en Nandini une solution idéale pour nourrir son immense armée, proposa de l’échanger contre 10 000 bêtes. Vasiṣṭha refusa fermement, soulignant que Nandini était essentiel pour conduire ses sacrifices et rituels sacrés. Ce refus symbolique marqua le début de leur célèbre rivalité.
Si Vasiṣṭha perdait Nandini, ce serait le chaos pour l’univers. Sa mission ne se limitait pas à ses propres besoins spirituels : il était avant tout le gardien de l’équilibre cosmique.
Refusant de céder à Vishwamitra, Vasiṣṭha fit appel à ses immenses pouvoirs spirituels. Sous l’effet de sa dévotion et des capacités magiques de Nandini, une armée divine surgit, terrassant les forces du roi. Face à cette démonstration de puissance spirituelle, Vishwamitra comprit qu’il ne pouvait rivaliser par la force.
Humilié, Vishwamitra renonça à son royaume pour devenir ascète, mais malgré son ascension spirituelle, il resta obsédé par sa défaite face à Vasiṣṭha, échouant à chaque confrontation.
Ce qui frappe dans cette légende, c’est la loyauté inébranlable de Vasiṣṭha envers sa mission divine : accomplir des sacrifices pour maintenir l’ordre cosmique. Le sacrifice, dans la tradition hindoue, est fondamental pour garantir l’équilibre universel. Comme le souligne Ysé Tardan-Masquelier dans Les maîtres des Upanishad, les sacrifices sont réalisés pour préserver l’harmonie cosmique, permettant le retour régulier des phénomènes naturels – le lever du soleil, le cycle des saisons, et l’ordre immuable du monde. Vasiṣṭha est un brahmane et bien qu’il ne soit pas un guerrier comme les kshatriyas (la caste des guerriers), il incarne certaines qualités typiquement attribuées aux héros guerriers.
Ainsi, Vasiṣṭha incarne à la fois la grandeur du pouvoir spirituel obtenu par l’ascèse et l’engagement envers son devoir, notamment l’observance des sacrifices qui préservent l’équilibre du monde. Bien que ses pratiques spécifiques ne soient pas souvent détaillées, son comportement suggère qu’il est constamment dans un état méditatif. Il est également le symbole de la bienveillance, car malgré les nombreux conflits avec Viśvāmitra et la perte tragique de tous ses fils, tués par ce dernier, Vasiṣṭha choisit de lui pardonner et finit par lui enseigner le yoga.
Un dernier sage va nous apporter un éclairage encore différent sur les liens éthique yogique et guerrière, c’est l’histoire du légendaire Bhagiratha.
Bhagiratha : Le maître de l’ascèse
L’histoire de Bhagiratha, roi légendaire de l’Inde ancienne, est relatée dans le Rāmāyaṇa (chant II). Tout comme Vasiṣṭha et Virabhadra, il se bat pour restaurer l’ordre cosmique mis à mal par ses ancêtres. Ces derniers avaient été réduits en cendres par le sage Kapila après s’être rendus coupables de nombreux méfaits lors de leur quête du cheval des sacrifices. Privés des rites funéraires, leurs âmes tourmentées erraient dans les limbes, générant des énergies négatives et provoquant des catastrophes naturelles dans le royaume.
Dans la tradition hindoue, il incombe aux descendants d’accomplir les rites funéraires pour libérer les âmes de leurs ancêtres. Tous avaient échoué, et la responsabilité reposait désormais sur Bhagiratha, dernier héritier sans descendance. La seule solution pour expier les crimes de ses ancêtres et restaurer la paix était de faire descendre le Gange, la rivière céleste, sur la terre. Pour cela Bhagiratha se soumit à des austérités intenses.
Déterminé, Bhagiratha se rendit dans l’Himalaya et entreprit une ascèse (tapas) rigoureuse. Il débuta par quelques jours de méditation en padmāsana (posture du lotus), dédiée à Brahmā. Ensuite, au cœur de l’hiver, il s’immergea dans un lac glacé pour intensifier sa concentration. Quand l’été arriva, il se livra à une pratique encore plus extrême : le pañcāgni tapas, où il s’agit de méditer au centre des cinq feux tout en regardant le soleil. Pendant cinq ans, entouré de quatre feux ardents et sous le soleil brûlant, il réduisit progressivement sa nourriture, ne subsistant d’abord qu’à l’eau, puis à l’air. Son intense dévotion produisit une énergie si puissante qu’une flamme jaillit de lui, symbolisant « la flamme du tapas ».
Alerté par la force de son ascèse, Brahmā descendit pour exaucer ses vœux. Bhagiratha lui exposa la situation : il souhaitait libérer les âmes de ses ancêtres et demander à la rivière divine, Ganga, de descendre sur terre. Il pria également pour avoir des fils, car il n’avait pas de descendance. Brahmā accepta d’aider, mais avertit que la descente de Ganga détruirait tout sur son passage, car la terre ne pourrait supporter sa puissance. Il conseilla à Bhagiratha de solliciter l’intervention d’Isvara (Śiva), le dieu suprême, seul capable de contenir une telle force.
Sans perdre espoir, Bhagiratha entama une nouvelle ascèse dédiée à Isvara. Pendant un an, debout sur un pied, les mains jointes vers le ciel, il médita avec une concentration absolue. Touché par sa dévotion, Isvara apparut et accepta d’aider. Il promit de contenir la puissance de Ganga dans ses tresses avant de la libérer progressivement pour protéger la terre.
Ce mythe est magnifiquement illustré sur le célèbre bas-relief de Mahabalipuram, au Tamil Nadu, symbole intemporel de la dévotion de Bhagiratha et de la descente du Gange.
Sans perdre espoir, Bhagiratha entama une nouvelle ascèse dédiée à Isvara. Pendant un an, debout sur un pied, les mains jointes vers le ciel, il médita avec une concentration absolue. Et cette austérité vous la connaissez peut-être sous le nom de la posture de l’arbre ou de Bhagirathasana. Touché par sa dévotion, Isvara apparut et accepta d’aider. Il promit de contenir la puissance de Ganga dans ses tresses avant de la libérer progressivement pour protéger la terre.
Ce mythe est magnifiquement illustré sur le célèbre bas-relief de Mahabalipuram, au Tamil Nadu, symbole intemporel de la dévotion de Bhagiratha et de la descente du Gange.
Virabhadra : le maître du courage inébranlable
Mais qui est ce guerrier mythique, et que raconte son histoire ?
Dans le Vishnu Purana, texte sacré de l’hindouisme difficile à dater, Shiva est uni à Sati, sa compagne bien-aimée. Cependant, leur union n’est pas acceptée par Daksha, le père de Sati. Très attaché à l’ordre et à la morale, Daksha méprise Shiva, qu’il considère comme une figure anarchique incarnant la puissance brute, la destruction, et la transgression des lois établies.
Un jour, Daksha organise une grande cérémonie sacrificielle pour honorer les dieux, mais il exclut délibérément Shiva, lui infligeant un affront public. Shiva, absorbé dans sa méditation, ignore cet affront, mais Sati, profondément blessée par l’humiliation faite à son époux, décide de se rendre seule à la cérémonie. Confrontée au mépris de son père et au déshonneur, elle est submergée par la honte et le désespoir. En signe de protestation et de désespoir, Sati se jette dans le bûcher sacrificiel, mettant fin à ses jours.
Lorsque Shiva apprend la mort tragique de Sati, il est saisi d’un mélange de chagrin et de colère divine. Dans un accès de rage, il arrache une mèche de ses cheveux et la jette violemment au sol. De cette mèche naît Virabhadra, une incarnation terrifiante de la colère et de la justice de Shiva.
Virabhadra reçoit pour mission de punir Daksha et de récupérer le corps de Sati. Malgré de nombreux obstacles, il parvient à interrompre la cérémonie. Là, dans un accès de fureur, il décapite Daksha et massacre les invités complices de l’affront. Une fois sa vengeance accomplie, Virabhadra ramène le corps de Sati à Shiva, au sommet de l’Himalaya.
Ce mythe illustre la dualité de Shiva en tant que destructeur et restaurateur : si sa colère est dévastatrice, elle vise à rétablir un équilibre cosmique et à punir l’orgueil des mortels.
Ainsi c’est grâce à son courage, sa persévérance et sa foi en Shiva qu’il réussit à accomplir sa difficile mission. La violence du yogi guerrier se trouve ici justifiée dans ce que Véronique Bouiller appelle la « théorie des avatars ». « Ce n’est plus « l’acte gratuit » qui est encouragé mais l’action pour la sauvegarde du dharma. La violence est légitime contre les ennemis du dharma. »
Bien entendu, il fait usage de la violence et ne respecte pas la non-violence (ahimsa), un des principes fondamentaux de l’éthique du yogi, dans les faits mais dans la forme oui, s’il agit sans passion, dans le renoncement – non par désir de tuer mais pas volonté de sauvegarder le dharma.
S'exercer au Guerrier pourrait sembler contraire au principe d'ahimsa, la non-violence qui guide les actes du yogi. Mais avec Virabhadrasana, ce n'est pas au carnage que les yogis ont voulu rendre hommage … il combat pour secourir ; par sa prétention et son attachement aux apparences, Daksha a piétiné l'énergie de Shiva, force destructrice et transformatrice sans laquelle le monde ne peut se renouveler. L'harmonie cosmique étant menacée, la guerre, dans ce contexte, est la manifestation défensive de la vie. A l'instar de Virabhadra rétablissant l'équilibre cosmique, le yogi cherche à atteindre l'équilibre intérieur. Au lieu de rester prisonnier de son ego limité, le yogi lève les bras vers ce qui se situe plus haut que lui, et ouvre sa poitrine dans une énergie de don de soi. Il agit avec la bonne volonté de Virabhadra, prêt à tous les exploits, mais toujours dans un intérêt qui dépasse le sien. »
Clémentine Erpicum "Le chien tête en bas" Éditions La Plage
Ainsi l’action de ce héros à un caractère correcteur. Notons que dans la tradition védique, « il est adoré dans le but immédiat de neutraliser toutes les influences négatives, hostiles ou les actions des êtres méchants et dangereux » Patrice Comorassamy.
Arjuna : Le maître du karma yoga, l’art de l’action désintéressée
Si le titre de yogi n’est peut-être pas explicitement mentionné dans le Rāmāyāna, il apparaît clairement dans le Mahābhārata, où la voie du guerrier est directement associée au yoga. Dans la Bhagavad Gītā, intégrée au Mahābhārata, Krishna enseigne à Arjuna trois formes de yoga complémentaires, adaptées à son rôle de guerrier :
- Jnana Yoga : le yoga de la connaissance,
- Bhakti Yoga : la voie de la dévotion,
- Karma Yoga : l’art d’agir sans attachement.
Ce yoga enseigne à agir sans s’attacher aux fruits des actions, en accomplissant son devoir avec équanimité et sans égoïsme. Krishna explique qu’un véritable guerrier, ou héros, est celui qui agit conformément à son dharma (devoir sacré) comme une contribution à l’ordre universel, tout en restant détaché des résultats.
Ainsi, dans le Mahābhārata, le concept de yoga est donc étroitement lié aux responsabilités des guerriers (kṣatriyas). Le texte présente une vision guerrière du yoga, où le Karma Yoga, le yoga de l’action désintéressée, se révèle être non seulement une discipline spirituelle analogue à un art martial intérieur. Arjuna incarne l’idéal du guerrier yogique : agir avec maîtrise de soi, dévouement et équanimité, quelles que soient les circonstances.
Le yoga, une discipline spirituelle exigeant les qualités d’un véritable guerrier
Le yoga, tel qu’il apparaît dans les textes anciens révèle une profonde convergence entre les qualités d’un yogi et celles d’un guerrier. La maîtrise de soi, la concentration absolue, et l’équanimité face à l’adversité, résonnent avec les vertus des guerriers engagés dans leur dharma. A ce titre écoutons un autre dialogue du Mahābhārata celui entre le sage Yājñavalkya et le roi Janaka dans lequel l’ethos du yogi et du guerrier sont étroitement imbriqués :
Le caractère du yogi est semblable à un rocher, incapable d'être déplacé, même lorsqu'il est frappé par des torrents de pluie s'abattant depuis les nuages. Le comportement du yogi ne vacille pas face au bruit de conques et de tambours joués ensemble, ni face à des éclats de champ de bataille. De la même manière qu'une personne de nature posée pourrait gravir un escalier en tenant un récipient rempli d'huile, et que, bien qu'alarmée par des assaillants armés d'épées, elle ne renverse pas une seule goutte par crainte d'eux, ainsi l'esprit de celui qui est absorbé dans le suprême demeure entièrement concentré.
Mahābhārata (ou Yoga Yājñavalkya) source indécise. Traduit de l'article de Rob Zabel : Martial Medical Mystical: The Triple Braid of a Traditional Yoga
Ainsi, nous partageons la réflexion de Rob Zabel au sujet de cette description du yoga tel que décrit par Yājñavalkya : « Ce qui est intriguant à propos de ce yoga, c’est son étonnante ressemblance avec les vertus propres à un guerrier ».
Et si dans le Yoga Sutra de Patañjali, cette discipline se structure davantage en un chemin spirituel en huit étapes, certains qualités essentielles du yogi, telle la foi (śraddhā), la force (vīrya), et la fidélité (smṛti), qualités indispensables pour atteindre la libération, sont aussi très proche de l’éthique du guerrier.
Yoga Sutra [1.20] śraddhā vīrya smŗti samādhiprajῆā pūrvaka itareṣām Le yogi doit cultiver trois qualités fondamentales : la foi, la force et la fidélité s’il veut atteindre l’état ultime de ravissement
Patanjali Yoga Sutra [1.20]
Ces récits épiques, ne sont pas que des histoires de batailles extérieures. Ils illustrent une lutte intérieure, où l’action, guidée par le dharma, devient une voie vers la transcendance. Cette double dimension guerrière et spirituelle du yoga persiste aujourd’hui dans des pratiques ascétiques extrêmes, comme celle des sādhus pratiquant le Urdhva Bahu. C’est une pratique ascétique extrême où le pratiquant maintient un bras levé pendant des années, symbolisant un engagement spirituel profond, le dépassement des limites corporelles, et la maîtrise de la volonté. (Source : Rob Zabel – Martial Medical Mystical: The Triple Braid of a Traditional Yoga)
Revenons aux légendes mythiques de Bhagiratha, Vasiṣṭha, Viśvāmitra et Virabhadra, qui ont donné leur nom à certaines postures de yoga. Curieusement, il n’existe pas de posture nommée Arjunasana, bien qu’on trouve celle de l’archer, qui lui rend peut-être hommage.
Ces postures, en plus de leur dimension physique, semblent transmettre l’esprit de ces figures mythiques : la détermination et la confiance en soi. Ainsi, à travers leur pratique, ces héros continuent d’inspirer et de nourrir notre cheminement spirituel.
À mon sens, connaître leur histoire peut enrichir notre pratique et lui offrir une nouvelle profondeur. Et vous, qu’en pensez-vous ? L’histoire de ces sages illumine-t-elle votre vision du yoga ? Partagez votre avis en commentaire, vos réflexions sont précieuses !